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PROJET POUR
LA TERRE PROJET POUR LE CIEL
Photographies
La relation
entre les nuages et les arbres est naturelle. Ils font partie du
paysage.
Mais dans le contexte d'une exposition, les images des arbres et des
nuages
participeront au paysage de l'imaginaire.
Dans le
cadre du projet pour la Terre et le Ciel ces deux thèmes resteront
proches qu'ils soient montrés ensemble ou séparément
Tout dépend des possibilités de leur exposition
Ces
photographies en haute résolution peuvent être tirées dans des
formats
importants (100 - 300 cm) en conservant une excellente définition
Certaines
images comme les "colonnes nuages" sont de dimensions
variables selon leur installation in situ
Cliquez sur les images pour naviguer
Commentaire :
Ces
images sont des photographies panoramiques réalisées par assemblage
numérique.
Ce procédé permet de produire des tirages
de très haute définition (200 - 300 cm à 300dpi dans le
format natif).
La
relation entre les images des nuages et celles des arbres en tant que
sujets naturels est fortuite. Il
faut la
considérer seulement dans le domaine d'une esthétique de l'imaginaire. Par exemple on peut penser ceci :
La vision d'un arbre, pourtant un être solide, est aussi incertaine et éphémère que celle des
nuages car le moindre
changement du point
de vue photographique pour l'arbre, comme l'infime et lent mouvement des
nuages, les transforment
et les métamorphosent irrémédiablement dans un autre monde, dans une
autre histoire.
Dans ces deux photographies le sujet est le même,
une souche d'arbre déraciné par la tempête :
http://photo.imaginaire.free.fr/projet/005.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/projet/006.htm
Le point de vue a été légèrement décalé et bien
sûr les moments sont différents.
De même pour celles-ci :
http://photo.imaginaire.free.fr/projet/009a.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/projet/009.htm
Voici une comparaison qui va faire sourire : Comme le photographe
Jean-Luc Mylayne choisit son point de vue et
attend que l'oiseau vienne (se) poser, je choisis l'arbre et j'attends que me vienne le bon
point de vue...
Le sujet de ces photographies est donc l'espace même de la représentation,
son système. Les arbres n'ont guère
d'importance, ils sont anecdotiques et répondent seulement au désir d'une photographie baroque et fantastique.
L'idée qu'il existe un espace particulier pour la représentation d'une image
panoramique est plus réjouissante car c'est
justement dans cet espace que toute chose peut devenir imprévisible. Cela tient à sa nature paradoxale :
Il est réaliste mais
il est aussi et surtout, par excès de visibilité, une force de l'imaginaire.
Un autre principe me tient à coeur et résume
mon sentiment sur la photographie : Sa pratique consiste à photographier
ce que l'on
imagine à partir de ce que l'on voit, avec plus ou moins d'anticipation et de
liberté. Ce qui veut dire aussi que toute
vision est une invention.
Les déformations que vous observez et dont vous
pensez qu'elles ne sont que pour les photographies aux contours non
orthogonaux, sont en fait communes à toutes ces images. Elles sont dues au redressement de
perspective du logiciel
d'assemblage pour un panoramique à projection sphérique.
Quand on assemble une soixantaine de vues pour réaliser un
panorama à la
fois en largeur et en hauteur et à très large ouverture d'angle (180-360°),
les déformations sont importantes
au redressement, afin d'éviter une
vision de type fish-eye. C'est le même principe que pour le planisphère en
cartographie.
Les photographies aux contours non orthogonaux n'ont
pas été recadrées, l'image est laissée entière en gardant
apparentes
les
limites de l'assemblage. J'estime que cela participe mieux de l'espace
représenté qui est original par rapport à l'orthodoxie
commune à
toute photographie.
albert lemoine
20 décembre 2010
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