A propos de cette image : Voici une étonnante sculpture de la nature posée sur un socle d'herbes mouvantes. En tournant sur son axe elle se transforme lentement en anamorphose. J'ai voulu la présenter ainsi, dédoublée dans le paysage, en composant une photographie par assemblage pour chacun des deux points de vue qui seront ensuite réunis sur l'ordinateur. Il y avait dans la forme élancée de cette illusion une étrange similitude avec l'anamorphose du crâne de la peinture de Hans Holbein : Les Ambassadeurs. Par glissement de sens, j'en ai déduit qu'ayant vécu idéalement entre la terre et le ciel, comme la tête pensante de l'arbre, il ne restait de la souche que le crâne. Cette vanité de la renaissance nous accueille aujourd'hui au seuil de notre imaginaire.
albert
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