A.C
Valhalla
"En ces
temps du douzième siècle de siècle, l'architecture était de nouveau
considérée comme l'art suprême. Sa primauté sur les autres disciplines
réapparut au moment où les hommes posèrent le pas sur les premières
planètes étrangères à leur système. Les lois de l'architecture, immuables
sur la terre, tombaient à rien dès lors qu'on changeait d'environnement
planétaire. Les variations de masse, de vitesse de rotation, de gravité, de
bombardement solaire suffisaient pour que l'ensemble des règles soit à
redéfinir. Pour dresser des tours, ouvrir des villes, creuser des cités
souterraines, bâtir des centres de vie permanents pour l'homme, il fallait se
plier aux conditions de chaque monde." "Il est bon
de renouveler les sources d'émerveillement, dit le philosophe. Les voyages
intersidéraux ont refait de nous des enfants." Dans ces jeux des
lumières je suis toujours à la recherche d'un monticule où me percher afin
d'embrasser le paysage. Cette fois c'est tout l'homoncule qui se dressa en
souriant devant moi. Il est étonnant que le matin même j'écrivais quelque
chose à propos de l'exposition d'une artiste dessinant de petits homoncules
comparés à ceux de Eugène Gabritschevsky. J'indiquai une différence sur le
fond, Eugène, lui, élaborait des espaces extraordinaires pour y nicher ses petites bêtes.
Plus tard en construisant cette image, mes algorithmes malmenés, voulant quand
même trouver une solution, c'est comme si ils étaient allé chercher dans ma
tête quelques bribes de pensées, se prométhéant de les adapter ici pour me
plaire.
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