Arabica-Robusta 1

La fameuse dichotomie du réel-imaginaire prend aujourd'hui la couleur du café. Les marchands de l'industrie alimentaire, sachant qu'il est difficile de distinguer entre les composants, rajoutent systématiquement jusqu'à 20 % de Robusta dans leurs merdes qu'ils appellent pur Arabica. Avec mes photographies, j'avoue je fais pareil. Mais mon mélange est plus doux et maintient un équilibre subtil dans le regard sans jamais heurter.
Comme devant les choses
qui sont tout aussi mélangées, alors qu'on va seulement chercher un profit direct, on se confronte à elles de façon univoque et on se fait berner. Il serait beaucoup plus judicieux de passer entre les choses pour mieux apprécier, dans la richesse de leur mélange, la déclinaison de tous les équilibres qu'elles proposent.

   Réinventer les machines

Bon sang ! Il faut réinventer les machines, elles sont trop moches. L'architecture, je n'en parle même pas.



 

Quand les algorithmes de fusion sont surpris dans leur travail on voit qu'ils raisonnent comme les joueurs de Go. Leur espace est plus
riche que celui de l'échiquier où le photographe à l'habitude de jouer.

 



John Everest revenant de courses. Il a une très belle tête mais les algorithmes n'ont rien voulu savoir.




L'algorithme de remplissage des espaces vides dans Photoshop est toujours très performant.




 

 

 


Salins réinventé par une IA