albert au pays des algorithmes

En poursuivant le chat qui jouait à cache-cache dans le tas de bois, trouvez-moi, j'entrai à l'intérieur des choses. Là-bas, je craignais de ne plus avoir le recul nécessaire pour empêcher que bataillent Proche et Lointain, mais Naïf et Candide mes petits lapins mathématiques, augmentés de Dehors et Dedans qui pour une fois s'étaient mis d'accord, allaient résoudre le conflit avec une grande souplesse...

Salvador Dali peignait des montres molles. Photographier des troncs d'arbres en bâtons de guimauve, des maisons pliables comme des origamis, est un pari plus audacieux. Mais quand l'effet se montre avec autant de candeur, le bon sauvage pourtant nu sans aucune pudeur, on va dire que c'est tout naturel. Avec la photographie le naturel revient au galop. On a beau faire prendre des vessies pour des lanternes, personne ne pipera mot.

Mon chat s'appelle Corneille. Avant de le lâcher dans le bois je voulais le bomber en rose fluo, le désir s'accroît quand l'effet se recule, mais les lapins mathématiques auraient vu cela d'un mauvais œil. Tout le monde serait monté aux créneau, pire que dans les Monthy Python, mon château tombé en ruine, un charnier silencieux juste troublé par le vol des corneilles.