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Jean Marc Pharisien
Projection orthographique ou pas, il vaut mieux avoir ces types-là en photo qu'à la maison.
Mais devraient-ils seulement exister ?
Albert Lemoine
Très
bonne question. En fait oui, je vais te répondre de mon point de vue. Ces personnages d'une certaine manière ont existé réellement, enfin au départ tels qu'ils me sont apparu dans le cours du jeu. Ensuite pour réaliser les assemblages, ceux que j'ai publié récemment, je me suis basé sur de simples captures d'écran des scènes en mouvement dans le temps réel du jeu. On pourrait croire que j'ai tout reconstruit et tout redessiné , mais pas du tout. Il y avait beaucoup de choses qui étaient déjà là, je n'ai eu qu'à profiter des opportunités
offertes, enfin que je m'étais offertes. Un scénario cela se prépare quand même.
Par exemple, voilà ci-dessous trois captures d'écran originales. Tout d'abord j'avais observé un premier bug. Dans l'action, pendant que je me déplaçais avec les personnages, les deux du centre en me rejoignant, au lieu de rester côte-à-côte se sont interpénétrés (la capture du haut). Magique ! N'est-ce-pas. Intrigué, j'ai figé l'action comme me le permet le jeu, et je me suis approché. Là c'est le comble, mon point de vue au plus près les a eux même pénétrés (les 2 captures suivantes). J'ai pu ainsi analyser en tournicotant dans leur intérieur la structure interne du bug. Sont apparu entre autre, la mâchoire, les orbites, etc... Une anatomie en coupe à la fois très réaliste et totalement imaginaire. Trop content de cette fructueuse exploration, après la suite des événements a coulé de source.
Tout cela pour dire à quel point cela peut être fascinant de jouer à Far Cry 6. Vieux geek de toujours je sais que je ne ferai aucun émule ici, mais pour ma part plus je vieillis plus
j'invente et plus je m'amuse.
Albert Lemoine
J'aimerais maintenant te répondre du point de vue du raisonnable. Évidemment
de tels personnages ne devraient pas exister. Dans l'histoire du jeu ce sont des
rebelles "Yarans" au Mexique, armés jusqu'aux dents et allant
renverser un odieux dictateur. Un scénario manichéen digne du pire "blockbuster".
La plupart de ces jeux offrent des explosions gore, des décapitations, des
tortures et autres fantaisies insoutenables. Ils sont interdits aux moins de 18
ans, mais allègrement pratiqués par les enfants de tout âge. Un tel cynisme
et cette hypocrisie insupportable sont devenus monnaie courante dans l'industrie
du jeu vidéo.
Pourtant
je ne vais pas cracher dans la soupe. Seule une très grosse entreprise ayant
investi des centaines de millions de dollars, avec des centaines d'employés,
est capable techniquement de créer un monde ouvert aussi riche et varié en
évènements scriptés autant qu'aléatoires. On a bien compris, comme pour
l'enfer de Dante et son ennuyeux paradis, qu'elle ne va pas perdre son temps à
produire des jeux Bisounours...
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